Le gouvernement en Iran va bloquer les réseaux sociaux tels que Telegram. Alaeddin Boroujerdi, président de la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du Parlement du régime, a déclaré le 31 mars que Telegram sera fermé au plus tard le 20 avril et “sera remplacé par une plate-forme nationale similaire”.
Selon le ministre de l’orientation islamique, 80 % de l’information en langue farsi dans le cyberespace est transmis par telegram et, selon un parlementaire du régime, “le filtrage de Telegram nuira à 200 000 emplois et rendra un demi-million de personnes en détresse financière”.
En mentionnant un ordre d’Ali Khamenei, le Guide suprême, il a précisé : “C’est une décision qui a été prise au plus haut niveau (…) Compte tenu du rôle destructeur que le télégramme a joué dans les crises de l’année dernière dans le pays, c’est une décision importante pour notre sécurité nationale. » Le réseau national voulu par le régime est un réseau qui n’échappe pas à son contrôle.